Le journal l'équipe a fait paraître dans son magazine de samedi un article sur la billeterie des Jeux de pékin. La France a obtenu 45 000 des 1 750 000 places mises en vente, soit 2,6% des places! Forcément, "Voyageurs du Monde", la seule agence française habilitée à vendre la billeterie des stades, tire le signal d'alarme. Si on veut des places, c'est maintenant ou jamais. Et encore, aucune assurance d'avoir les disciplines espérées! Bon...
Côté billeterie avion, les tarifs durant la quinzaine olympique se sont enflammés. En envisageant un retour après la clôture, on est encore dans des tarifs décents. Cependant, je suis l'évolution des vols de près et en une semaine, nombre de vols Lufthansa ont disparu à certaines dates, affichant probablement "complet".
Côté finances, c'est positif, mais il semble difficile d'envisager un sixième enfant. C'est positif à une nuance prêt. Nous disposons virtuellement de la subvention du Conseil Général, mais nous n'en disposons pas réellement. Des délais administratifs immuables ajoutent un peu de tension à ce suspense dont je me passerais volontiers. J'ai découvert une disposition intéressante dénommée "loi Dailly". Je vous fais un copier-coller d'un forum où j'ai trouvé une explication "pédagogique".
"La Loi DAILLY a instauré un mécanisme de cession de créances au profit des banques.
C'est assez simple en fait ; il s'agit pour une entreprise de remplir un bordereau dit Bordereau DAILLY recensant des créances qu'elle détient auprès de tout ou partie de ses clients. L'entreprise remet ce bordereau à la Banque qui paie les dettes des clients, à charge pour elle de récupérer l'argent auprès de ceux-ci. Evidemment, elle paie l'entreprise en déduisant des frais.
Ex : A doit 100 à B ; A a besoin de liquidités immédiatement et ne peut pas attendre le paiement de B qui dispose de 90 jours de délai de paiement ; A va voir son banquier et remplit un bordereau DAILLY ; la banque paie 90 tout de suite à A et se déclare comme nouveau créancier de B ; au bout des 90 jours, B paie 100 à la Banque qui a gagné 10."
Vous avez compris? En gros, je pourrais avoir recours à cette loi, engendrant des frais supplémentaires là où j'essaie de les réduire! Encore une décision pas facile à prendre. Et puis comme rien n'est simple, il me faut changer de banque. L'absence d'interlocuteur à la poste, où l'association sportive qui gère le projet a son compte, est aux abonnés absent côté interlocuteur.
Ce qui est encourageant, un nouveau partenaire est venu nous rejoinde vendredi pour une somme conséquente (1000€), toutes nos promesses de dons entreprises ont été tenues (3800€) et le "Pékinthon" lancé par le cousin Georges s'est concrétisé à 50% en une semaine. De leur côté, les parents du groupe ont été incités à lancer leur propre action.
Enfin, ne croyez pas que nous ne travaillons plus. Vous devriez découvrir dans la semaine le story board d'une scène que nous allons tourner sous peu, le premier contact entre nos arrière-grand-parents. Je peux vous assurer que les coulisses nous réserveront probablement quelques fou-rires.
Mais je ne vous cacherais pas que la scène que j'attends de tourner avec le plus d'impatience est celle de l'arrestation de l'arrière-grand-père par les soldats Japonais. "Facile!" me direz-vous. Disons "inventive". Elle est théoriqement programmée pour la fin du mois à la friche de la Belle de Mai.
Si vous avez eu le courage de lire jusqu'au bout, vous aurez peut-être mieux compris pourquoi ce projet "protéiforme" est prenant et épuisant!